À peine remis d’une bronchite, Jean-François Lapointe incarne un Zurga saisissant de virilité blessée, dont la ligne, la diction châtiée ressuscitent le grand style français, sans atténuer l’éclat, presque la sauvagerie, de la projection et d’un registre supérieur intrépide.
Mehdi Mahdavi, Opéra Magazine, Juin 2016
Frappé par une bronchite, Jean-François Lapointe a tenu tout de même à assumer le rôle de Zurga, sans que Julien Véronèse, appelé in extremis en renfort, n’ait besoin de le suppléer. Même s’il n’a pu donner sa pleine mesure, il n’en demeure pas moins un Zurga impressionnant : voix d’airain puissante et bien timbrée, intensité de l’accent, souci des nuances, clarté de la prononciation, sensibilité de l’incarnation.
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