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Archives de la catégorie ‘Revue de presse’

Jean-François Lapointe est entré en poste à la direction artistique de l’Opéra de Québec entre les deux vagues pandémiques. L’énergique baryton, pour qui l’art lyrique se doit d’être aussi accessible que passionnant, a rapidement négocié un virage numérique. Rencontre avec un amoureux de l’opéra!

Lisez la suite de la rencontre avec le baryton, rapportée par Josianne Desloges

 À tout seigneur tout honneur : le concert se termine en beauté avec l’air de Valentin par Jean-François Lapointe, digne héritier d’une longue tradition de barytons français, ou plutôt francophones.

Laurent Bury, Première Loge, 7 novembre 2020

Le Thoas de Jean-François Lapointe est puissant, avec la brutalité voulue de souverain en fait jamais absent, comme surveillant de loin les choses ; la voix est claire, bien projetée, et s’impose avec un beau timbre ; belle prestation.

Guy Cherqui, Wanderer, 13 février 2020

Face au triangle fondamental que composent Iphigénie, Oreste et Pylade, unis par l’amour et le drame, Jean-François Lapointe incarne, sans difficulté, un Thoas nerveux, violent.

Paul Fourier, Toute la culture, 5 février 2020

Les personnages masculins ne déméritent pas non plus, en particulier Jean-François Lapointe (Marquis de la Force) et Vincent Ordonneau (aumônier) qui, en plus de leur ligne vocale, offrent une présence théâtrale notable. 

Arnaud Saura-Ziegelmeyer, Bachtrack, 27 novembre 2019

Le baryton aigu, Jean-François Lapointe, venu du Québec pour peaufiner l’internationalisation du plateau, mériterait lui aussi d’être réinvité, tant il nous a également étonnés. Il maîtrise en effet son registre, du grave à l’aigu, à la perfection, vocalisant l’amour et la haine d’un politique pris dans ses émotions. Dès le début de la représentation, il aura installé une exigence artistique qui n’allait pas se démentir tout au long du spectacle.

Jean-Pierre Bacot, Lyrica Massilia, 9 novembre 2019

Superbe Jean-François Lapointe à l’incomparable maîtrise de la ligne de chant…

Jean-François Principiano, TV83, 7 novembre 2019

Jean-François Lapointe donne à l’amoureux déçu un relief rare ; si la souplesse et l’étendue de la voix lui permettent de belles montées dans l’aigu, elle sonne moins après l’entracte et la fluidité des vocalises n’est pas parfaite, mais il exprime bien la détresse qui fait de ce guerrier un véritable soupirant.

Maurice Salles, Forum Opera, 3 novembre 2019

Jean-François Lapointe impose avec élégance un Germont confit dans les conventions sociales mais pas dépourvu d’humanité.

Sophie Bourdais, Télérama, 29 septembre 2019

Jean-François Lapointe incarne un Germont d’une grande humanité, son théâtre figurant pleinement les confrontations entre préjugés et empathie, entre devoir et compassion. Sa voix, toujours vectrice d’émotion lorsque le port est malmené, se muscle dans des accents d’autorité, remplissant alors l’espace d’un timbre soyeux.

Damien Dutilleul, Olyrix, 21 septembre 2019

Jean-François Lapointe, valeur toujours sûre, est aussi exceptionnel en Ford qu’il le fut récemment en Wolfram in loco et en Golaud chez Barrie Kosky à l’ONR.

Jean-Luc Clairet, Resmusica, 3 février 2019

Jean-François Lapointe, qui semble avoir mûri le personnage, auquel il donne une densité saisissante lorsque resté seul […]

Maurice Salles, Forum Opera, 2 février 2019

Jean-François Lapointe (Ford) se révèle excellent, aussi bien dans les situations tendres que frénétiques : son expérience lui permet de jongler entre délicatesse, précision et puissance.

Manon Decroix, Bachtrack, 29 janvier 2019

Dans le rôle du trompé imaginaire Ford, Jean-François Lapointe offre au public une performance aboutie, démontrant la palette étendue de son expressivité, d’une diction impeccable et d’un timbre net, notamment dans ses duos, avec sa femme et Falstaff. Son air de la jalousie de l’acte II « E Sogno ? O realtà » récolte des applaudissements nourris pour son intensité et sa nuance.

Paul Canessa, Olyrix, 28 janvier 2019

Dominant le plateau de la tête et des épaules, Jean-François Lapointe incarne un Golaud exceptionnel, tellement évident qu’on en oublie presque qu’il fut également autrefois un très grand Pelléas. Le baryton québécois parvient à la synthèse exacte du texte et du chant, semblant parler sur des notes, sans que jamais le moindre effort ne vienne troubler cette impression de naturel absolu. A cet égard, sa grande scène de l’acte IV représente le sommet de la soirée, déconcertante de violence et de douleur.

Chaque mot claque comme une gifle, chaque note transperce la salle comme une lame, pour un grand moment d’art lyrique. Au fur et à mesure du drame qui se noue, on le sent perdre pied peu à peu pour ne devenir que haine et céder à la pulsion de mort qui prend possession de sa raison. Son désespoir au moment de la disparition de Mélisande n’en devient que plus poignant.

Nicolas Grienenberger, WebThéâtre, 3 novembre 2018

Jean-François Lapointe, qui fut un beau Pelléas,  est un formidable Golaud, certainement l’un des plus grands. Il a mûri depuis sa prise de rôle à Nantes, il y a quatre ans. La vérité de son chant, sonore, plein  et clair, intelligible, jointe à un travail d’acteur exemplaire emportent l’adhésion. Par son humanité sincère, il parvient à rendre Golaud sympathique, malgré sa violence criminelle. Alors qu’il est la brute dévorée par la jalousie par qui le drame arrive, il lui donne une profondeur, une vérité psychologique qui rendent le personnage infiniment attachant.  Son évolution est magistralement traduite, et nous fait partager son accablement final.

Yvan Beuvard, ForumOpera, 30 octobre 2018

On connaissait les capacités vocales du baryton originaire du Saguenay–Lac-Saint-Jean, mais ce qui rend son travail si impressionnant dans le seul opéra composé par Debussy, c’est la présence physique de Jean-François Lapointe. Son jeu est si intense, mais néanmoins maîtrisé, que les autres personnages ont l’air de se ratatiner lorsqu’ils ont le malheur de côtoyer Golaud.

L’effet est d’autant plus saisissant que la scène de l’Opéra de Strasbourg est étroite, tellement qu’on dirait que les interprètes évoluent dans une bonbonnière. Or, le baryton ne se contente pas de déplacer de l’air. Il laisse filtrer le trouble existentiel qui habite Golaud, une pulsion de mort qui est également tournée vers lui. Pas étonnant que le public lui ait réservé de chauds applaudissements, en dépit de ce rôle qui suscite plus de révulsion que de sympathie. Il a reconnu en lui un grand interprète.

Daniel Côté, Le Quotidien, 27 octobre 2018

Quelle fortune d’avoir une distribution dont l’investissement scénique est palpable, époustouflant. Le grand baryton Jean-François Lapointe interprète le rôle de Golaud avec les qualités qui sont les siennes, un art de la langue impeccable, un chant sein et habité, et sa prestance sans égale sur scène. S’il est d’une fragilité bouleversante dans les scènes avec son fils Yniold (parfaitement chanté par un enfant du Tölzer Knabenchor, Cajetan DeBloch) en cause l’aspect meurtri, blessé du personnage, le baryton canadien se montre tout autant effrayant et surpuissant, et théâtralement et musicalement, notamment dans ses « Absalon ! Absalon ! » au 4e acte, le moment le plus fort et forte de l’ouvrage.

Sabino Pena Arcia, ClassiqueNews, 22 octobre 2018

Golaud, souvent réduit au noble grisonnant et « méchant » prend ici une épaisseur et une profondeur dramaturgique incroyable. Le « petit père » nous inspire de la tristesse, puis nous effraie de plus en plus jusqu’à en devenir franchement ignoble : Jean-François Lapointe bouleverse et teinte sa voix de toutes les colères rentrées qui rejaillissent au cours du drame.

Gaëlle Le Dantec, ConcertClassic, 22 octobre 2018

Jean-François Lapointe incarne un passionnant et exceptionnel Golaud, sidérant de violence et de puissance vocale mais tout aussi touchant dans la détresse.

Michel Thomé, ResMusica, 22 octobre 2018

Longtemps Pelléas recherché, Jean-François Lapointe, voix profonde et autorité naturelle, campe un impressionnant Golaud qui paraît se débattre avec d’affreux souvenirs.

Philippe Venturini, Les Echos, 22 octobre 2018

Le baryton Jean-François Lapointe est un très convaincant Siméon. De beaux graves enveloppés jaillissent d’un coffre à la projection forte. La diction est impeccable, le souffle maîtrisé. Avant le trio, le baryton cisèle l’une des rimes finales de Siméon, « bouche » et « touche ». Le sens du texte est véhiculé par la gestuelle du baryton qui frappe le sol du pied à l’évocation de la « cymbale » et du « tambourin » que son personnage convoque. 

Céline Wadoux, Olyrix, 5 juin 2018

Le roi Hérode, est incarné par le formidable Jean-François Lapointe, qui lui aussi détaille un personnage complexe, veule, ambitieux, et titillé par le démon de midi. En plus d’une voix magnifique d’autorité et de présence, et bien que pour tous les protagonistes sans exception, la prononciation soit excellente, la diction est chez lui un art en soi, avec de jouissives liaisons, des « e » muets à peine esquissés, et des diphtongues d’un incroyable raffinement.

Catherine Scholler, ResMusica, 4 avril 2018

Excellentes voix masculines avec l’Hérode de Jean-François Lapointe toujours aussi à l’aise et d’une autorité stylistique qui ne se dément pas.

Michel Le Naour, ConcertClassic, 26 mars 2018

En pleine forme, aussi, Jean-François Lapointe, une fois de plus somptueux, ici pour incarner Hérode. A chacune de ses sorties, et depuis plusieurs mois, nous mentionnons qu’il est au top niveau ; c’est encore le cas en ce moment.

Michel Egea, DestiMed, 26 mars 2018

Saluons bien bas l’Hérode monumental, pharaonique, patricien et noble à la fois (par moment on croit entendre le regretté Ernest Blanc dans le Grand-Prêtre de Dagon) du québécois Jean-François Lapointe, exemplaire de style, ici plus amoureux transi que Tétrarque saisit par la débauche et le vice. L’approche se tient, avec en prime cette diction qui mériterait de nommer l’éclatant baryton d’emblée Sociétaire du Français.

Christian Colombeau, Sortir ici et ailleurs, 24 mars 2018

Dans cet ouvrage où les voix masculines dominent, Jean-François Lapointe allait être Hérode. Choix on ne peut plus judicieux, n’est-il pas ce baryton qui porte haut les couleurs du chant français avec à son répertoire la plupart des compositeurs qui vont de Massenet à Poulenc en passant par Gounod ou Debussy ? […] Avec une diction et une projection parfaites, Jean-François Lapointe garde le timbre chaleureux de sa voix dans des phrasés sensibles ou des aigus pleins et maîtrisés. Son air “Vision fugitive…” en est une parfaite illustration. De l’allure, une belle prestance donnent une majesté à ce roi dominé par sa passion malgré une direction scénique sans grande imagination. La grande technique de Jean-François Lapointe lui permet une ligne vocale en toute liberté avec un beau soutien du souffle dans les piani aussi bien que dans les forte.

Jocelyne De Nicola, GB Opera Magazine, 23 mars 2018