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Archives mensuelles de mars, 2018

Le roi Hérode, est incarné par le formidable Jean-François Lapointe, qui lui aussi détaille un personnage complexe, veule, ambitieux, et titillé par le démon de midi. En plus d’une voix magnifique d’autorité et de présence, et bien que pour tous les protagonistes sans exception, la prononciation soit excellente, la diction est chez lui un art en soi, avec de jouissives liaisons, des « e » muets à peine esquissés, et des diphtongues d’un incroyable raffinement.

Catherine Scholler, ResMusica, 4 avril 2018

Excellentes voix masculines avec l’Hérode de Jean-François Lapointe toujours aussi à l’aise et d’une autorité stylistique qui ne se dément pas.

Michel Le Naour, ConcertClassic, 26 mars 2018

En pleine forme, aussi, Jean-François Lapointe, une fois de plus somptueux, ici pour incarner Hérode. A chacune de ses sorties, et depuis plusieurs mois, nous mentionnons qu’il est au top niveau ; c’est encore le cas en ce moment.

Michel Egea, DestiMed, 26 mars 2018

Saluons bien bas l’Hérode monumental, pharaonique, patricien et noble à la fois (par moment on croit entendre le regretté Ernest Blanc dans le Grand-Prêtre de Dagon) du québécois Jean-François Lapointe, exemplaire de style, ici plus amoureux transi que Tétrarque saisit par la débauche et le vice. L’approche se tient, avec en prime cette diction qui mériterait de nommer l’éclatant baryton d’emblée Sociétaire du Français.

Christian Colombeau, Sortir ici et ailleurs, 24 mars 2018

Dans cet ouvrage où les voix masculines dominent, Jean-François Lapointe allait être Hérode. Choix on ne peut plus judicieux, n’est-il pas ce baryton qui porte haut les couleurs du chant français avec à son répertoire la plupart des compositeurs qui vont de Massenet à Poulenc en passant par Gounod ou Debussy ? […] Avec une diction et une projection parfaites, Jean-François Lapointe garde le timbre chaleureux de sa voix dans des phrasés sensibles ou des aigus pleins et maîtrisés. Son air “Vision fugitive…” en est une parfaite illustration. De l’allure, une belle prestance donnent une majesté à ce roi dominé par sa passion malgré une direction scénique sans grande imagination. La grande technique de Jean-François Lapointe lui permet une ligne vocale en toute liberté avec un beau soutien du souffle dans les piani aussi bien que dans les forte.

Jocelyne De Nicola, GB Opera Magazine, 23 mars 2018