[Le plateau] est dominé largement par le superbe Wolfram de Jean-François Lapointe, modèle de diction, d’intelligence du rôle, d’incarnation raffinée et pleinement persuasive du personnage, outre la beauté naturelle du timbre, notamment pour la « Romance à l’étoile », honorée jadis à l’enregistrement en français par un Endrèze ou un Panzéra.
François Lehel, Opéra Magazine, avril 2017
Pour l’alliance du mot et de la note, le champion c’est le Québécois Jean-François Lapointe, dont le Wolfram sur un petit nuage fait couler le miel d’un legato infini.
Triomphe pour Jean-François Lapointe au plus haut sur le podium des Wolfram idéaux.
Autre grand vainqueur de cette matinée dominicale, le Wolfram de Jean-François Lapointe dont le tempérament dynamise les ressources d’un timbre d’airain. Son émission, sa couleur, son velours, sa force, sa conviction, sa noblesse magistrale (une Romance à l’étoile pleine de tendresse et d’émotion) envoûtent littéralement.
Christian Colombeau, Sortir ici et ailleurs, 27 février 2017
Plus sobre, plus monolithe aussi mais très justement chanté avec toujours cette impeccable diction qui nous ravit, convaincant enfin pour le registre wagnérien fut le personnage de Wolfram interprété pour la première fois par le baryton Jean-François Lapointe. Nous l’avions entendu à Marseille dans un magnifique Hamlet. Sa romance à l’étoile « Mortel présage/Ô douce étoile » est tout simplement mémorable et nous confirme l’étendue de son talent, légitimement ovationné par le public.
À une articulation parfaite, Jean-François Lapointe joint une connaissance approfondie du style français, pour un Wolfram au timbre riche et à la déclamation éloquente, digne des meilleurs barytons de notre répertoire national.